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5/03 - 9/03/2019 : Pan de Azúcar et l’observatoire du Cerro Paranal

Dernière mise à jour : 3 juin 2019

Une fois passé le paso San Francisco et ses superbes paysages, nous nous posons pour la nuit près de la lagune qui est juste de l’autre côté de la frontière côté chilien.






Le lendemain, nous descendons de 3800m à 0m en 3 heures.


Au début les paysages sont tout aussi magnifiques que ceux du côté argentin, puis petit à petit on s’aperçoit que les montagnes ne sont pas aussi intactes, qu’il y a des installations régulièrement, qu’il y a toujours des camions, on croise une ancienne voie ferrée, … Les montagnes sont toujours les montagnes colorées des métaux qu’elles contiennent, il n’y a toujours aucune végétation,…


Et cela se répète jusqu’à … la mer. C’est ce qui nous étonne le plus, nous pensions retrouver de la végétation en descendant en altitude et en s’approchant de la mer, mais pas du tout…


Pas de doute : nous approchons de la région minière du Chili et du désert le plus sec du monde : le désert d’Atacama.




Quelques mots sur la géographie du Chili. Le pays - de 4300km de long et 180km de large en moyenne - est divisé en 5 grandes parties :

- L’Extrême Sud, avec la Terre de Feu, la Patagonie chilienne, …

- Le Petit Sud, qui comprend la région des lacs, la région des lacs et l’Araucania, dans laquelle nous nous sommes régalés des parcs nationaux autour des volcans

- Le Centre, autour de Santiago et Valparaiso, la région la plus riche du pays, terre de vergers et de vignobles

- Le Petit Nord, que nous n’avons pas vu, puisque nous avons choisi d’être du côté argentin, qui fait le lien entre les vallées fertiles du Centre et les déserts du nord, et dans lequel on fabrique la boisson nationale : le Pisco (bu en apéritif en Pisco Sour)

- Le Grand Nord, dans lequel nous serons dans quelques jours, désertique, rude, entouré de hautes montagnes, et qui garde un trésor de minerais qui font la richesse du pays.



Au Chili, la rentrée a eu lieu ce lundi 4 mars, et du jour au lendemain, les campings sont déserts, il n’y a plus de touristes dans les rues, … Ce dont nous nous réjouissons !



Nous arrivons donc des montagnes et nous posons dans le parc national de Pan de Azucar (Pain de Sucre) : plages de sable blanc, criques, falaises, montagnes qui se jettent dans la mer. La côte est très belle. Nous nous posons 2 nuits sur une falaise qui donne accès à la plage, et les enfants sont plus que ravis de refaire des châteaux de sable, des murailles, de s’ensevelir dans le sable, … en compagnie d’une famille de Hollandais qui voyagent dans un ex-camion de l’ONU. Par contre la mer est trop froide pour se baigner.






Nous observons les pélicans, par centaine, ainsi que des cormorans, et voyons 3 lions de mer et 5 manchots de Humboldt.













Nous sommes dans une région qui concentrent les plus grands, les plus puissants, et les meilleurs observatoires astronomiques du monde. Pour commencer, nous partons à l'observatoire du Cerro Paranal, visiter le VLT : Very Large Telescope, géré par l’ESO (European Southern Observatory). Ce sont en fait 4 télescopes de 8.2m de diamètre qui combinent leurs images pour être équivalents à 1 télescope de 150m de diamètre : les structures sont fabriquées par des Italiens, les miroirs par des Allemands et polis au millionième de millimètre par des Français. Ce sont à l’heure actuelle les plus puissants du monde.


C’est avec ce matériel que la 1ère photo d’une exo-planète (planète hors du système solaire) a été faite.


Ils ont pu observer des objets à 12 milliards d’années-lumière de notre Terre …


Je vous invite à aller sur le site internet : https://www.eso.org/public/france/


L’observatoire est situé à 2664m d’altitude, dans un ciel sans nuage (seules 20 nuits par an sont nuageuses).


150 personnes travaillent et vivent ici (dans un bâtiment-hôtel futuriste – qui a d’ailleurs servi de modèle dans le James Bond « Quantum of solace »).


Vue depuis le site de l'observatoire

Vue depuis le site de l'observatoire

Un des 4 télescopes

Le miroir du télescope vu d'en bas

Le miroir du télescope vu d'en haut

Martin et Jeanne absorbés dans leurs notes


Nous voilà fin prêts pour le désert d’Atacama et ses observations des constellations !




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