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28/05-2/06/2019 – Quito et Otavalo : de l’hémisphère sud à l’hémisphère nord

Après avoir récupéré Passepartout, qui nous a attendu sagement dans le jardin d’un hôtel pendant notre séjour aux Galapagos, nous partons pour Quito (2800m d’altitude) et nous posons près du parc Carolina pour 3 jours (la présence d’un boulanger-pâtissier français à quelques pas de là n’est pas étrangère à notre choix…).


Nous partons vers le centre historique - la vieille ville, qui fut le 1er site (avec les Galapagos) à être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, en 1978.


Quito était une ville importante de l’empire inca, la plus importante après Cusco.

A l’arrivée des colons, les Incas préférèrent brûler Quito que de la leur laisser.

En 1534, la capitale actuelle de l’Equateur fut fondée sur les ruines de la précédente ville. Elle possède toujours, malgré le tremblement de terre de 1917, le centre historique le mieux préservé et le moins modifié d’Amérique latine.

On trouve de beaux exemples de « l’école baroque de Quito », mélange d’art espagnol, italien, mauresque et flamand ; et le centre historique compte de superbes places, églises, et maisons coloniales.


Pour le déjeuner, nous nous faisons un traditionnel « almuerzo » (déjeuner), qui consiste - dans toute l’Amérique du sud - en la soupe du jour, un plat - consistant le plus souvent à base de riz et un jus frais. Les prix sont aux alentours de 3$ en Equateur, et globalement entre 1 et 5$ dans toute l’Amérique du sud. Ils sont tellement nourrissants que nous en prenons 2 ou 3 pour nous 4 ! Au Pérou, le maïs grillé était souvent en accompagnement, en Equateur c’est la banane.


L’Equateur est le 1er exportateur mondial de bananes et la consomme sous toutes ces formes, qu’elle soit banane ou plantain : grillée, en purée, en chips, en beignets, en gâteau, … Cela fait partie du quotidien.

C’est aussi en Equateur que nous avons découvert la « tomate del arbol » (la tomate d’arbre), petit fruit que nous buvons en jus régulièrement.


Le lendemain, nous restons dans la ville nouvelle, et nous baladons dans le quartier de la Floresta – avec ses grandes tables et ses restaurants huppés ; puis dans la Mariscal – quartier branché avec restos internationaux, cafés, magasins, …


La ville de Quito nous est apparue comme une ville très agréable à vivre. Le centre est beau, il y a beaucoup d'espaces verts et d'endroits pour le sport, il y a de supers restos et quartiers où sortir, ... Bref elle donne envie.


Pour finir, nous partons prendre le TeleferiQo, qui en 20mn nous fait monter à 4100m pour admirer la ville entourée de volcans.

Voici ce qu’on aurait pu voir … et ce qu’on a vu. No comment…



30km au nord de Quito on trouve le site de la Mitad del mundo (le milieu du monde) où passe la ligne de l’Equateur. Le site en lui-même ressemble plus à un Disneyland avec boutiques et restos, mais il permet de marquer le coup du changement d’hémisphère, et de nous renseigner sur les expéditions qui avaient pour but de déterminer la forme de la terre.

Certaines sont parties au Pôle nord, et d'autres en Equateur (la Grande Colombie à l'époque), au-dessus de Quito. L'expédition de 1736 compte parmi ses grands noms Charles de La Condamine et Joseph de Jussieu et devait déterminer la longueur de l'Equateur. Cette expédition et celle du Pôle nord ont permis de déterminer que la Terre était aplatie aux pôles.

Et c'est le titre du journal de La Condamine ci-dessous, qui donnera son nom à l'Equateur quand il se séparera de la Grande Colombie.

Nous voici donc dans l’hémisphère nord et du même coup au printemps. Passer de l’automne au printemps sans passer par l’hiver c’est plutôt agréable !



Nous partons ensuite vers Otavalo, où se tient un des plus grands marchés andins du continent. On peut y trouver – en plus des contrefaçons venues de Chine ou d’ailleurs : hamacs, tissus, bijoux en ivoire végétal, blouses brodées, perles, tableaux, … Nous faisons l’acquisition d’un hamac pour notre jardin.


Nous passons notre dernière nuit en Equateur dans un coin comme on aime et que nous n’avons pas connu – entre les Galapagos et Quito – depuis quelque temps : en pleine campagne, sans un bruit…



Nous avons beaucoup aimé l’Equateur, ce petit pays qui regroupe la mer, les volcans, la forêt amazonienne, les villes coloniales, les cités précolombiennes et le site unique des Galapagos.

Les paysages sont magnifiques, l'Amazonie fascinante, les villes coloniales très belles, les marchés colorés et la capitale entraînante.

Nous n'avons pas pris le temps de connaître ce pays aussi bien que les précédents, nous n'y avons passé "que" 4 semaines et nous ne pourrons pas en parler aussi bien que des autres pays.

Nous aurions pu y passer encore au moins 3 semaines pour faire la côte, randonner autour des volcans et des lagunes, ...

Nous nous y sommes sentis très bien et comme ailleurs nous y avons été très bien accueillis. Un joli coup de coeur pour ce pays.


A présent direction la Colombie !

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