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2/10-7/10/2018 – le salar d’Uyuni

Dernière mise à jour : 3 juin 2019

Vous l’aurez compris, nous sommes finalement repartis de Potosi.


Après un dimanche tranquille dans le centre de Potosi et à bosser avec les enfants, le lundi, nous retournons voir notre garagiste électricien qui bosse encore un peu sur la voiture et nous confirme que d’un point de vue électrique tout est OK.


Ce que nous avions oublié c’est qu’après notre mésaventure Philippe avait changé le filtre à gasoil en se disant qu’avec le froid c’était plus sûr d’avoir un filtre neuf (et vue la piètre qualité du diesel en Bolivie). Il l’a fait, et c’est depuis que nous ne re-démarrons pas. En fait il a fait rentrer de l’air dans le filtre. Il part à la recherche d’un mécano qui en 1 heure libère l’air des injecteurs et … nous voilà opérationnels ! On n’a jamais été aussi contents d’entendre le bruit de Passepartout ! En fait nous avons eu un triple problème : la batterie morte + le starter grippé par le froid + l’air dans le filtre, ce qui a compliqué la recherche. Bref nous pouvons repartir !


Malheureusement, nous avons loupé Franck et Laetitia, qui sont partis le matin même dans le salar. Nous sommes très déçus, mais on essayera de se voir sur une prochaine étape ! A moins que nous nous croisions dans le salar…


Nous partons donc de Potosi vers Uyuni. Encore une fois la route est juste splendide au milieu des montagnes. Nous croisons pour la 1ère fois des troupeaux de lamas et de vigognes. Il n’y a aucun doute, nous sommes sur l’altiplano, les fameux hauts-plateaux qui font la réputation de la Bolivie.


En route !

Attention lamas !

Effectivement ...


Après 4h de route, au détour d’une montagne … la ville d’Uyuni posée au milieu de nulle part, et derrière une immense étendue blanche : notre 1er contact avec le salar. Uyuni est une petite ville de 30.000 habitants, base militaire à sa création (et encore maintenant), qui vit du tourisme et de l’exploitation du sel.


Le salar au loin

Uyuni au milieu de nulle part, et le salar derrière

Uyuni en elle-même n'a pas beaucoup d'intérêt :


Rue d'Uyuni


Place des restos d'Uyuni

Marché d'Uyuni

Nous nous posons pour préparer les 3 jours dans le salar, en faisant « huiler » le camping-car, afin que le sel n’y colle pas trop :




Avant les photos du salar, qui sont les seules à pouvoir un petit peu approcher sa beauté, quelques mots sur ses caractéristiques : il fait 11.000km², ce qui en fait le plus grand salar du monde, l’épaisseur de sel moyenne est de 120m, et il est à 3650m d’altitude. Ce qui fait quand même 25 milliards de tonnes de sel… Il est entouré de montagnes, a quelques « îles », et résulte du drainage des montagnes environnantes.

Sans accès à la mer, le sel reste posé là, au point le plus bas de la région.


Mercredi matin, nous partons pour 3 jours dans le salar. On se rend tout de suite compte de son immensité ! C’est vraiment extraordinaire. Nous savions que ce serait un moment fort, mais ça dépasse nos espérances. C’est juste immense, blanc, et une fois les touristes partis (on croise une 30aine de 4x4 de tour operators dans la journée), on se sent seuls au monde, c’est grisant ! C’est unique !


Le sel est tantôt dur (quand c’est sec), tantôt mou (quand c’est mouillé), il fait parfois penser à de la neige, parfois à du sable, parfois on distingue très bien les formations en hexagone.



Il existe des « pistes » dans le salar, qui se résument à des traces de pneu des 4x4 des tours operators qui sillonnent le salar (heureusement ils vont tous au même endroit, donc on peut facilement sortir des sentiers battus), les enfants en profitent pour conduire, trop heureux !





Notre 1ère halte sera à Playa Blanca, où a été créé un hôtel de sel. Il ne sert plus d’hôtel, mais on peut quand même y entrer.


Hôtel de sel

Intérieur de l'hôtel

On passe l’après-midi à admirer et à faire des photos !












Notre 2ème halte de la journée sera Isla Incahuasi, l’île aux cactus, sur laquelle on peut monter pour admirer le salar à 360° : une pure merveille ! Ca fait très bizarre de voir cette « île » posée sur le salar, comme sur une mer.





En redescendant, sur qui tombons-nous ? Franck et Laetitia, qui eux, rentrent sur Uyuni. En passant devant Isla Incahuasi, ils repèrent notre camping-car, s’arrêtent et décident de prolonger leur périple d’une nuit supplémentaire. Nous passons la fin d’après-midi et la soirée ensemble, les enfants jouent et s’amusent à être seuls au monde ! Et nous nous faisons un beau coucher de soleil.






Le lendemain, nous nous levons à 5h30 pour admirer le lever de soleil. Ensuite nous passons encore un peu de temps ensemble (Clément et Martin font au moins 2h de foot dans le salar).










Après leur départ, nous faisons route vers le volcan Tunupa. L’idée est d’y grimper, mais Passepartout en décide autrement : les 2.5 premiers km se font en voiture, sauf qu’avec la pente de 16% qui plus est sur une piste de sable, nous sommes obligés de rebrousser chemin, sous peine d’y laisser l’embrayage, ça sentira le chaud encore longtemps ! Ca conforte notre décision de ne pas faire le sud Lipez en camping-car (voir plus loin !) !!



Vue sur le salar depuis le volcan

Limites du salar avec de l'eau entre le salar et la terre


Nous nous posons tranquillement au milieu du salar pour déjeuner et faire travailler les enfants, toujours épatés par sa beauté. Puis nous partons nous caler pour la nuit à Isla Pescador, seuls au monde … Martin et Jeanne partent en exploration sur l’île et trouvent un bel œuf de … on ne sait pas trop quoi, qu’est ce qui peut bien vivre ici dans cet environnement si hostile ?! Nous passons 24h sans voir personne, dans un silence absolu et bienvenu ! Ca rajoute à la beauté du lieu.








Nous rentrons ensuite tranquillement sur Uyuni, des images plein les yeux, plus que ravis de ces 3 jours !



Nous nous posons pour 2 jours tranquilles :

- nous faisons nettoyer le camping-car de fond en comble – intérieur et extérieur – car l’extérieur était dur de sel et à l’intérieur nous avions du sel jusque dans nos lits !



- idem pour nos vêtements, nos chaussures et nous !

- nous travaillons avec les enfants

- …



Après avoir lu les blogs, et parlé avec des voyageurs, nous changeons encore nos plans : nous pensions faire le sud Lipez – dernière étape de Bolivie, de magnifiques paysages mais tout en pistes – en camping-car (certains l’ont fait, même s’ils se sont enlisés, ont crevé, …) mais nous ne connaissons personne avec qui le faire et ça nous paraît trop risqué si nous crevons, si nous nous enlisons, … de le faire seuls. Nous décidons donc de le faire en 4x4 via un tour operator (https://www.esmeraldatoursuyuni.com/en). Nous sommes déçus de perdre notre indépendance pour quelques jours, mais nous y gagnerons en confort, en sécurité, en propreté du camping-car. Nous partirons donc lundi pour 2 jours.

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